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Portrait de Mélissa Pasquiet
« La plume est une matière d’excellence.
Inimitable, elle peut être souple ou rigide, uni, versicolore ou à motifs… Elle est une source inépuisable de créativité. »

S’il y a des rêves de carrières qui s’éveillent au plus jeune âge, il y a aussi de multiples moyens de les atteindre, alors qu’on se laisse porter par ses expériences et l’envie d’apprendre. C’est précisément ce qui a amené Mélissa Pasquiet à la plumasserie.

Se rêvant couturière Haute-Couture dès son enfance, en admiration devant les défilés Dior et de On aura tout vu, Mélissa s’engage dans un cursus scolaire en Arts Appliqués puis en couture sur-mesure. Un parcours qui confirmera sa volonté de créer de ses mains et de faire de sa passion un métier.

Elle termine sa formation scolaire en intégrant une FCIL Arts de la Mode à Paris où, parmi d’autres métiers d’Arts, elle découvre la plumasserie. Enfin, c’est lors de ses missions dans un atelier de plumasserie de Haute-couture qu’elle apprend pleinement son métier au contact de plumassières aguerries et se passionne pour cette matière.

Forte de 7 ans d’expériences dans ce domaine, Mélissa décide de s’installer à son compte à Rennes. Avec le même soin et la même précision, elle continue d’expérimenter la plume pour le design d’objet et la décoration d’intérieurs.

Depuis septembre 2020 elle vous accueille dans son atelier au Mur Habité où elle expose ses créations.

La plumasserie

Histoire

La plumasserie est un savoir-faire ancestral. Il est facile d’imaginer dès les premières sociétés humaines, les plumes recueillis sur les oiseaux chassés utilisées en apparat. 

 

Mais c’est la plumasserie aztèque (plumerià) qui nous apporte les plus anciennes pièces encore visibles aujourd’hui. L’étendue des techniques (mosaïque, tissage, montage en volume) et la beauté des plumes utilisées rencontre un grand intérêt auprès des conquistadors qui ramènent des objets (coiffe, bouclier, tableau..) sur le continent européen.

 

En Europe la plume est principalement utilisée pour les coiffes ce qui donne le premier nom du métier : chapelier de paon. Le mot plumassier apparaît au XVeme Siècle, le savoir-faire se développe et devient une industrie florissante jusqu’au milieu du XXeme Siècle. En 1900 on comptait environ 300 maisons de plumasserie à Paris, aujourd’hui nous sommes une cinquantaine de plumassiers en France

 

Le cabaret et la haute-couture, notamment, ont permis à ce savoir-faire de perdurer et de maintenir une formation diplômante.

Savoir-faire

L’utilisation de la plume est très réglementée par la convention de Washington mise en application en 1974. Nous n’avons pas le droit d’utiliser des plumes d’oiseaux protégés. Nous utilisons les plumes des oiseaux que l’ont consomme (le coq, l’oie, la dinde ect..). Mais les possibilités restent encore vastes, on peut trouver sur un même oiseaux parfois une dizaine de plumes très différentes les unes des autres.

 

La plumasserie est un savoir-faire vaste qui est composé de différentes techniques de transformation et de façonnage de la plume. Une plume on peut la coller, la friser, la frimater, la parer, la teindre, la broder, la coudre… Avec toutes ces techniques et les différentes plumes utilisables il y a une infinité de possibilités.

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